L’attente est de plus en plus longue au sein des états-majors des différentes formations politiques. Entre tractations et trafic d’influence diverses pour le positionnement des candidats aux prochaines élections législatives, militants et responsables politiques attendent avec grande impatience l’officialisation des listes pour se repositionner sur la scène. Un grand bouleversement en perspective dans les différentes circonscriptions électorales.

Si la réforme du système partisan sonne le glas de l’animation de la vie politique par certains vieux dinosaures, elle est également l’aube d’une nouvelle classe politique, jeune, ambitieuse et remplie d’engagement. L’ultime acte consécratoire à cette mutation politique est l’officialisation de la liste des candidats aux élections législatives du 28 Avril prochain. Une liste qui va occasionner un tsunami au sein des différentes formations politiques.
Ils n’attendent que ça pour aviser, donner le mot d’ordre à suivre afin d’échapper à une mort politique définitive. Ils, ce sont des barons des différents partis politiques qui devront dire adieu à leur carrière politiques s’ils ne sont pas positionnés sur la fameuse liste tenue secrète depuis plusieurs jours. Au-delà de ces vieux briscards ce sont des militants, loyaux fidèles qui n’espèrent que la lumière se lève sur ce document cadenassé dans les instances supérieures des formations politiques.
« Si notre candidat n’est positionné, nous allons sanctionner la liste du parti »
confie un militant confiant. Requérant l’anonymat ce dernier explique que le mystère entretenu autours des positionnements augure d’une potion amère que les chefs de partis entendent faire avaler aux militants à la base.
« S’ils utilisent la liste pour se régler des comptes, nous allons utiliser nos suffrages pour faire justice »
conclut ce militant la cinquantaine, membre influent de son parti et très adulé du peuple.
Outre ce dernier, la plupart des militants croisés dans la 18èmet et la 17ème circonscription électorale situées au sud du Bénin menace de quitter leurs formations politiques pour battre campagne au profit d’autres si la liste officielle frise des règlements de comptes.
En claire c’est un tsunami qui s’annonce au sein des différents partis d’ici le 26 février prochain, date butoir du dépôt des dossiers des candidats aux législatives du 28 Avril.