Le Bénin dispose une panoplie de loi contre la corruption et les infractions connexes. Malgré cette volonté affichée du politique d’enrayer le détournement, le blanchiment des capitaux, les fraudes fiscales et autres, le mal a la peau dure. Des proches du pouvoir nommé à de hautes fonctions sont épinglés dans des dossiers de crimes économiques et financières. Face à ce mal qui sapent les efforts de gouvernance, l’avocat Ferdinand Lawson annonce qu’il se constitue désormais partie civile au du peuple pour faire rendre gorge aux criminels économiques.
Le Bénin a ratifié principalement quatre textes majeurs relatifs à la lutte contre la corruption au niveau international, régional et sous-régional. Il s’agit de la convention des Nations Unies contre la criminalité transnational organisé du 15 Novembre 2000, entrée en vigueur le 29 Septembre 2003, la convention des Nations Unies contre la corruption adoptée le 31 Octobre 2003 et entrée en vigueur le 14 Décembre 2005, la convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption du 11 Juillet 2003 signée le 11 février 2004 et ratifiée le 20 Septembre 2007 et le protocole de la CEDEAO A/P3/12/01 sur la lutte contre la corruption (2001) signé par le Bénin le 1er Décembre 2001 et ratifié le 1er Décembre 2005. Au niveau national, l’arsenal juridique est encore plus contraignant dans la lutte contre la corruption et les infractions connexes. Il s’agit entre autres de : la loi N°90-032 du 11 Décembre 1990 portant constitution de la République du Bénin modifiée par la loi N°2019-40 du 07 Novembre 2019, la loi N°2011-20 du 12 Octobre 2011 portant la lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin, la loi N° 2018-16 portant code pénal en République du Bénin, la loi N°2015-18 du 1er Septembre 2017 portant statut général de la fonction publique ( modifiée par la loi N°2018-35 du 05 Octobre 2018) en vigueur au Bénin. Nonobstant cert armada de textes répressifs, la pratique de la corruption n’a pas reculé au Bénin ; elle s’est accentuée sous le pouvoir de la Rupture par l’éclatement des scandales financiers dans plusieurs secteurs. Le dernier en date est relatif à l’OBSSU et soulève beaucoup d’encre et de salives. Dans la foulée des réactions, l’avocat Ferdinand Lawson se met du côté du peuple pour exiger réparation. Il l’a fait savoir à travers une annonce brève sur le réseau social Facebook le Mardi 12 Décembre 2023.
Pour Me. Lawson, c’est une incompréhension quand des autorités africaines et béninoises s’illustrent par la corruption. « Pourquoi les autorités politiques et économiques Africaines et spécialement ceux du Bénin devraient détourner des fonds publics pour leur enrichissement personnel ce qui constitue un crime ? » s’est-il interrogé avant de prendre une décision historique.
« Désormais je me porterais partie civile au nom du Peuple et de la population entière, je demanderai la restitution des fonds, la saisie, séquestration et vente des biens où qu’ils se trouvent (…) » a fait savoir Ferdinand Lawson. Il envisage de réinvestir les fonds recouvrés dans le développement du pays à partir de la base.
Cette position de l’avocat et Président de Mouvement République et Démocratie vient révolutionner le comportement des hommes politiques qui ne sont pas aux affaires face au mal de la corruption. Me. Lawson se démarque par son attachement aux intérêts supérieurs du peuple. Devant la CRIET dans les prochains jours, les dossiers de crimes économiques ne seront plus jugés dans l’avocat Ferdinand Lawson. Il ne sera pas en toge mais plutôt dans le box de la partie civile.