L’Etat béninois a, dans le fonctionnement de l’administration publique, conféré à certains agents le privilège de faire valoir leurs droits à la retraite après service rendus à la nation. Mais contrairement aux dispositions de l’article 3 nouveau1 de la loi N° 2015-19 rendu exécutoire par la cour constitutionnelle par décision citée en référence au journal officiel du 15 novembre 2019, ces agents dénoncent une violation desdites dispositions et exigent leurs réinsertions dans les effectifs du personnel de la fonction publique. A la direction des archives et des retraites, plusieurs dossiers moisis croupissent dans des tiroirs entre poussières et rognures.
Ils étaient un certains nombre de fonctionnaire publics de divers corps envoyés à la retraite à la date du 1er janvier 2017. Selon les dispositions en vigueur en République du Bénin régissant les conditions d’admission à la retraites, lesdits agents devront pour certains rester au poste jusqu’à la date du 1er janvier 2022.
En effet, conformément aux dispositions de l’article 3 nouveau1 de la loi N° 2015-19 rendu exécutoire par la cour constitutionnelle par décision citée en référence au journal officiel du 15 novembre 2019, le droit à la pension normale pour les fonctionnaires de l’Etat et les contractuels de l’Etat ainsi que les personnels militaires ou paramilitaires est acquis lorsque se trouve rempli, à la cessation de l’activité, les conditions de : soixante (60) ans d’âge pour les agents de la catégorie A ; cinquante-huit (58) ans d’âge pour les agents de la catégorie B ; cinquante-cinq (55) ans d’âge pour les agents de la catégorie Cet D et suivants.
Il résulte de cette disposition que l’âge est désormais l’unique condition d’admission à la retraite d’agents de l’Etat. Or depuis, que ces agents donnent de la voix pour leur réinsertion dans les effectifs du personnel de la fonction publique, leurs ministères de tutelle et celui de la fonction publique sont restés indifférents à cette injustice.
De sources bien renseignées, certains agents du ministère de la justice sont, après protestation, réinséré dans les effectifs et leurs droits rétablis. Les mêmes sources renseignent que c’est la direction des retraites et des archives qui plombent la transmission des dossiers aux ministres concernés pour étude.
Au nombre de ces dossiers en souffrances dans les tiroirs de la DRA, nous avons pu identifier à la date du 8 Août 2019 celui intitulé N° 0029/DRA du 08/01/2019 sous le nom de l’agent KCB. Si d’autres agents dans les mêmes conditions que ce dernier sont réinsérés depuis environs 1 an ou deux (2) ans ce dernier n’a que ses yeux pour pleurer l’injustice.
Vivement que la DRA accélère le processus pour le bonheur de ces fonctionnaires.