Il y a quelques jours encore, la presse évoquait une affaire de présumée malversation financière au sein du parti politique Cadre de concertation des jeunes (CCJ) le président de cette formation politique, Laurent Zomaï ne s’est pas encore prononcé publiquement sur les allégations du canard. Mais au détour d’un échange en privé, Laurent Zomaï a fait savoir que le parti CCJ n’est pas une vache à lait mais un laboratoire politique où ça pense la gestion du pouvoir public et le développement à travers la promotion de l’action gouvernementale.
Pendant que le jeune leader dans l’arène politique de la 17ème et de la 18ème circonscription électorale, Laurent Zomaï, figure montante de la jeunesse en politique préparait activement sa sortie officielle pour annoncer son adhésion dans l’un des blocs politiques qui soutiennent le chef de l’Etat, la presse fait des révélations un peu décousues sur une certaines malversations financières des fonds d’installations des coordinations départementales du parti. Selon le canard, le ministre en charge des finances, Romulad Wadagni est le principalement bailleur de cette formation. Une allégation qui au regard des nouvelles dispositions qui régissent la vie des partis en République du Bénin ne garantit pas l’indépendance de la formation politique.
Le Cadre de concertation serait-il un appendice du gouvernement de Patrice Talon ? Le CCJ serait-il financé par l’argent du contribuable ? Y-t-il collusion entre les frais de meeting politique du CCJ et le trésor national ? de quelle financement parle-ton en réalité ?
En attendant que les auteurs de ces allégations interrogations apportent les preuves d'un financement du parti par l'agentier national, le président du bureau exécutif national du CCJ, Laurent Zomaï a fait savoir que « le parti CCJ n’est pas une vache à lait mais un laboratoire politique où ça pense la gestion du pouvoir public et le développement à travers la promotion de l’action gouvernementale ».
Pour Zomaï, l’heure n’est pas répondre aux attaques par voie de presse mais de rester concentré sur l’objectif.
« Je ne me laisserai pas distraire. Je suis en politique pour travailler et pour construire cette nation aux côté du chef de l’Etat Patrice Talon »
nous a confié Laurent Zomaï au détour d’un échange privé sur l’agenda politique du parti
Laurent Zomai est aujourd’hui l’un des rares jeunes à faire bonne figure en politique dans la 17ème et 18ème circonscription électorale. Depuis sa dernière politique à Lokossa au cours de la quelle le parti a appelé le Mono à soutenir le programme d’action du gouvernement (PAG), Laurent Zomai effleure les crocs des vampires de la vieille citadelle politique. A en croire son entourage, l’homme n’est pas de nature à baisser les bras devant les obstacles.
« Président Zomaî est de ceux qui pensent que n’y a pas de barrière infranchissable. Il n’arrête pas de nous dire qu’il y a des fleurs qui poussent dans le sable. Il croit à la réussite au bout du travail comme à la parole des saintes écritures »
a laissé entendre son proche collaborateur.