La rubrique FIGAROVOX, l’espace consacré aux invités, s’est tournée vers un leader d’opinion de la 18ème circonscription électorale. Dans ce numéro consacré à l’actualité politique locale, Florentin ANAGONOU a levé un coin de voile sur son ambition politique pour la commune de Lokossa.
L’Autre FIGARO : Florentin ANAGONOU, Bonjour. On vous compte désormais dans les rangs des leaders d’opinion de la commune de Lokossa. D’aucuns diront que vous avez quitté l’accotement politique pour l’autoroute. Pourquoi s’engager en politique ?
Florentin ANAGONOU : Merci L’Autre FIGARO pour le travail combien professionnel que vous abattez chaque jour. En si peu de temps vous avez comblé un vide dans le paysage médiatique de la toile dans notre pays ; et c’est grâce à la passion qui vous anime et vous porte vers la recherche de l’information vraie, crédible et actuelle.
Voyez-vous ce ‘’quelque chose’’ qui peut soulever un homme et l’élever vers la recherche de l’idéal et du parfait existe aussi en politique. Quand vous regardez comment nos populations souffrent alors que nous foulons des pieds des ressources (agricoles, des espace cultivables abandonnés…) je me dis il est de mon devoir de citoyen d’aider à corriger cela ; de travailler avec des gens qui épousent la même vision que moi afin d’atteindre cet objectif : une nation riche pour un peuple épanoui. Et ça commence à la base.
L’Autre FIGARO : Etes-vous déçu des politiques actuels, de ceux qui ont la manette de nos collectivités locales, puisque vous dites qu’il faut commencer à la base ?
F.A : (Sourire…) Vous parlez de déception ? C’est de l’euphémisme. Je suis plus que déçu parce que nous avons l’impression que nos dirigeants n’ont pas de boussole ; c’est-à-dire un plan de gouvernance cohérent qui intègre les besoins réels des populations en rapport avec l’évolution de la société. A la base, dans nos communes cette déception est encore plus illustrative notamment à Lokossa.
L’Autre FIGARO : Qu’est-ce qui vous a donc si déçu ?
F.A : La mégalomanie, le népotisme, la corruption érigée en règle et en principe, l’inadéquation des politiques de développement communautaire avec les besoins des populations, le moi et tout pour moi. Voilà des choses qui nous tirent par derrière et retardent la croissance économiques locales. Allez-vous renseignez on vous dira que les recettes de la commune ont baissé. Mais les besoins sont là de plus en plus croissants. Il faut revoir cette manière de diriger les hommes. Il faut associer tout le monde au développement.
L’Autre FIGARO : Voilà un tableau sombre que vous venez de peindre de la gouvernance locale. Vous, avez-vous la solution magique pour redresser la commune et la sortir de ses carcans ?
F.A : L’effet magique est éphémère, vous le savez bien que moi. Non j’ai pad et je n’envisage pas une solution magique, une solution conjoncturelle. Je propose une solution participative et durable avec toute la classe politique et surtout celle jeune. Je rêve d’une classe politique jeune pour Lokossa dès 2019 et j’y travaille. Je suis près à aller vers tous les jeunes qui proposent une nouvelle façon de faire la politique, qui sont prêtes à tourner le dos aux pratiques dont nous avons hérités et qui nous maintiennent dans les liens de la pauvreté. Ma solution c’est réconcilier toutes les forces vives de Lokossa, toutes les entités politiques qui s’engagent pour un renouveau de Lokossa. et ça passe par le travaille.
L’Autre FIGARO : En claire, vous appelez à balayer la vieille classe politique aux affaires !
F.A : Je suis déçu de cette vieille classe, des gens sont déçus de cette vieilles classes, nous sommes déçu de cette vieille classe. Mais nous n’allons pas chasser. En revanche nous nous allons les conduire vers la ligne de touche à travers le jeu démocratique des urnes afin qu’ils se consacrent à autres choses.
L’Autre FIGARO : Florentin ANAGONOU lance ainsi son thème de campagne, la relève en politique !
F.A : Non ! Un thème de campagne ne s’improvise pas. Je vous ai dis que je suis prêt à travailler avec d’autres jeunes qui nourrissent les mêmes ambitions que moi pour la commune. Tout le travail se fera ensemble au moment venu. Nous ne sommes pas en campagne. Nous donnons simplement l’alerte. Je crois que Lokossa va changer.
L’Autre FIGARO : Merci
Florentin ANAGONOU : C’est moi qui vous remercie.